Le jour où… Départ de Maurice Genevoix au front.
Photographie de Maurice Genevoix (1890– 1980) au 106ème RI
Le sous-lieutenant de réserve Maurice Genevoix apprend qu’il va partir au front avec les réservistes rassemblés au dépôt du 106ème Régiment d’Infanterie à Châlons-sur-Marne. Il est surpris par l’ordre d’appel et la visite impromptue d’un général, alors qu’il est en train de se restaurer avec un sandwich de circonstance ! Il commencera Ceux de 14 par la description de cette revue et son entretien avec l’autorité… tout en ne voulant perdre aucune miette de son maigre en-cas.
Combien de fois ce genre de situation arrive dans une carrière de militaire ?
Dès notre entrée à Saint-Cyr ! Comme tous mes camarades, j’ai le souvenir de rencontres « non planifiées » avec un colonel, un général, le ministre ou toute autre personnalité. Le tout est de conserver son sang-froid en toute circonstance et jusqu’au bout, tel le braconnier solognot Raboliot de Genevoix (qui lui vaudra le prix Goncourt en 1925). Une fois, l’événement passé, « l’histoire » rentre dans les légendes des soirées de popotes que l’on se raconte génération après génération.
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Ah! Les »tournées de popotes » …
CDU en Bosnie avec le (glorieux) 92, j’ai bivouaqué 2 nuits à quelques semaines d’intervalle avec le commandant de la FORPRONU venu » m’inspecter / me rendre visite » dans la ‘Medak Pocket » alors que j’étais sous commandement canadien.
Anecdote, mais respect des ordres et de la mission : c’était mon père !!!
RETEX : d’après mon ADU: » il ronfle plus fort !!! »