La Guilde

Général Renaud Ancelin

Né à Angers, l’auteur de 1561 jours a des racines familiales à la fois nantaises et parisiennes. Son parcours de jeunesse est marqué par l’histoire et la culture. Son père, Saint-Cyrien, passionné d’histoire militaire, fut son relais mémoriel et sa mère s’attacha à lui faire découvrir les lieux historiques et les musées au gré des mutations paternelles. Cela explique cette curiosité toujours renouvelée de Renaud Ancelin pour les lieux traversés par la mémoire des grands évènements.


Après le Prytanée National Militaire, il intègre Saint-Cyr (Promotion Général Rollet, 1978-80). À sa sortie, il choisit l’arme de l’infanterie et se spécialise dans le combat blindé mécanisé, avant de rejoindre son premier régiment, le 16ème Groupe de Chasseurs, à Saarburg. C’est donc au milieu des tensions de la guerre froide qu’il va vivre ses premières années d’officier au sein des Forces Françaises en Allemagne et dans l’Est de la France.
À partir de 1995, après l’École de Guerre, il sera plusieurs fois engagé dans les Balkans, au sein des états-majors opérationnels multinationaux. Nommé colonel en 2001, chef de corps du 92ème Régiment d’Infanterie (Clermont Ferrand), il commande par deux fois en opérations à Mitrovica (Kosovo) en 2002 et à Yamassoukro (Côte d’Ivoire), l’année suivante.
Renaud Ancelin rejoint en 2004 le Centre de Planification et de Conduite des Opérations où il a la charge de celles d’Afghanistan et du Liban. Après avoir été responsable de l’enseignement opérationnel à l’École de Guerre et responsable du fonctionnement de l’état-major des forces terrestres à Lille, il conçoit et met sur pied le Centre Interarmées des Actions sur l’Environnement (CIAE) à Lyon.
Renaud Ancelin quitte le service actif en 2015 avec le rang de général. Il est officier de la Légion d’honneur et de l’ordre national du Mérite, titulaire de la croix de la valeur militaire avec une citation à l’ordre de la brigade.
Comme ses parents avant lui, il s’investit à son tour dans la transmission des valeurs et du savoir. Sa passion pour l’histoire militaire du XXème siècle et la géographie, son attachement à ses lieux d’affectation dans le nord-est de la France, notamment en Lorraine, l’ont naturellement amené à l’écriture de 1561 jours. Cette œuvre est construite exclusivement sur les faits, qu’ils soient en Europe ou dans le monde. Le choix des événements concerne les militaires, mais aussi la société civile. Les parcours des hommes traduisent le vécu de poilus paysans ou ouvriers comme celui d’autres issus de la culture ou de l’intelligentsia qui n’auront jamais l’occasion de devenir célèbres… 1561 jours pourra interpeller certains, habitués à l’imaginaire français colporté autour de la guerre de 14/18, mais la réalité est bien là.